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Dans une démarche écologique

Dernière mise à jour : 17 juin

Dans un monde où la destruction de la nature est un fait reconnu, opter pour une pratique éco-responsable ne se limite pas à de simples gestes. Nous avons opté pour une véritable réflexion sur notre mode de vie, notre consommation et notre impact sur la biosphère. Cet article vise à vous partager notre manière de voir les choses, en évitant tout dogme ou leçon.

Pas « d’étiquette creuse » : Nous avons fait le choix difficile (difficile car d’un point de vue marketing, ça paie !) de ne pas appeler les hébergements des Cévennes Insolites « écogites » ou d’obtenir un label. En effet, après étude de diverses options, il nous semble que cela ne certifie pas une réelle démarche écologique. Certains disent proposer des séjours 100% durables, mais réfléchissons : est-ce que des séjours d’une nuitée à 150 km peuvent être 100% écoresponsables juste parce qu’il s’agit d’une cabane dans les arbres ?

Sur la base de ce que nous sommes, notre vie, notre lieu, nos hôtes, le besoin de reconnexion à la nature, nous nous engageons dans une remise en question de nos pratiques à la recherche de solutions respectueuses de la vie.



De quelle énergie parle -ton ?

L’énergie, et l’électricité en particulier, est essentielle à nos vies modernes, mais sa production est très impactante. C'est pourquoi nous nous préoccupons d’abord de la limitation de sa consommation. 

Pas de sèche-linge : Le séchage naturel est simple mais efficace pour réduire notre empreinte. En effet, l’utilisation d’un sèche-linge pour tout le linge des gîtes et de maison engendrerait une grande consommation d’eau et d’électricité. Mais il faut quand même de l’énergie pour étendre dehors 😉.



Nous essayons de limiter l’impact des séjours tout en restant aux petits soins pour nos hôtes. C’est pourquoi nous privilégions les séjours de 2 nuitées minimum. Nous préparons les lits parce que faire son lit en arrivant, ça n’aide pas à rentrer « en mode zen ». En revanche, dans la mesure du possible, nous demandons à nos clients d’apporter leurs serviettes de toilette car c’est facile à transporter. Cela évite de faire tourner des machines à longueur de temps avec du linge quasiment propre. Et nous avons des serviettes au cas où, bien sûr.

Pour notre fournisseur d’électricité, nous avons choisi d’une coopérative, qui investit dans des projets solaires et éoliens.


Consommer moins et solidaire

Dans le cadre de la remise en question de nos habitudes de consommation, notre démarche écologique nous amène à questionner nos achats. Plutôt que de racheter des meubles ou des équipements, nous privilégions la réparation et le recyclage. Par exemple, ne pas acheter pas de nouvelles chaises quand celles que nous avons peuvent être restaurées ou réutilisées différemment. Ainsi, pour remettre en état nos chaises en bois, nous les ponçons puis lasurons (avec une petite prise de tête sur le choix de la lasure 😉). Là encore, il faut de l’huile de coude. Il est certain que cela aurait coûté moins cher et moins fatigant d’en racheter des neuves…




De même, nous nous interrogeons sur nos approvisionnements. Nous favorisons les circuits courts avec une vraie valeur ajoutée. Nous achetons au maximum aux producteurs locaux : Jojo Bio à Anduze, la Brasserie Borgne à Saint-Jean-du-Gard, les marchés de Saint-Jean-du-Gard ou de Saumane... Cela permet de réduire notre empreinte écologique, de soutenir le tissu socio-économique local et de nous faire plaisir par de chouettes rencontres !  


Remise en question et ouverture d'esprit

Cette démarche écologique est bien plus que de simples gestes. C'est un état d'esprit, une volonté de remise en question pour s’ouvrir à d’autres formes de raisonnement et rétablir de la cohérence dans nos activités quotidiennes. En fin de compte, notre démarche écologique prend sa source dans une philosophie de vie, une manière de penser et d'agir dans le respect de la nature de la vie.

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